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Retour de Berlin
publié le vendredi 12 janvier 2018 par (mis à jour le 15 mars 2018)
Martine Pillet à Berlin - décembre 2017
C’est là que ça se passe. Une vieille usine. Réaffectée. Dans la Rheinstrasse. Tout là haut. Le Dojo. Au dessus des toits.
C’était la 29ème édition du stage de Martine Pillet à Berlin. Du 27 décembre au 31. Cinq jours de cinq heures. Qui ont commencé tous les jours à 15h. Pour laisser de la place aux travailleurs.
Nous étions entre quarante et cinquante.
Nous étions quelques Français seulement. Comme toujours nous avons eu un accueil très chaleureux de la part de nos amis Allemands. Et un petit buffet pour les pauses qu’on ne trouve que là. Parfois trop bien : les pauses ont du mal à se terminer.
Martine nous a insufflé son exigence enthousiaste dans une énergie toujours renouvelée, tout en veillant sur nous. Collectivement, avec des pauses, des moments de détente pour que nous puissions tenir. Avec un appel à l’énergie et à l’espace pour que ça bouge, pour que nous prenions le risque de rater, quand le tapis commençait à ronronner. Individuellement avec un conseil, une correction, un échange, un encouragement.
Les progrès de tous ont été sensibles. En particulier dans la prise d’espace par le centre et le don d’énergie par son partenaire.
Entre 15h et 20h30 la lumière change, du soleil encore journalier au soleil couchant, puis à son mélange avec les lampes du plafond jusqu’à leur céder entièrement la place.
(Cliquez sur les images miniatures pour les agrandir)
Le 31
Le 31 le stage commence à 16h.
Il y a des explosions sporadiques : des pétards. Dès que la nuit commence à tomber, quelques fusées explosent dans le ciel.
Après le stage c’est le réveillon. Chacun a apporté quelque chose. De grande qualité.
C’est l’heure du spectacle. Girina fait une démonstration de Iaito. Rudi dit un poème. Lisa fait un spectacle sur des textes de François Villon, accompagnée par Edelgard au violoncelle et Claude au bandonéon. Une belle improvisation collective. En parallèle le ciel de Berlin crépite et les explosions continuent leur musique à contre temps.
A minuit c’est l’explosion générale. Nous sortons trinquer sur la terrasse. Au milieu de l’explosion. Odeur de poudre.
(Cliquez sur les images miniatures pour les agrandir)
Ensuite c’est le bal, sur tatamis. Pour ceux qui ne sont pas partis.
Et puis c’est fini. Et on ne comprend pas que ce puisse être fini.
Même le jour d’après. Ni celui d’après.
Fin 2018...
Il y aura une nouvelle édition du stage à Berlin.
Ce sera la TRENTIÈME !